Get drunk as hell |PV|

Nombre de messages : 320 Age : 34 Date d'inscription : 30/01/2007

Shane est bien contre Jessie, seulement voilà, elle a l'esprit ailleurs. Complètement. Elle pense à Kenzo... Elle se demande si il va se rendre compte qu'elle flirte ou s'il va finalement penser qu'elle s'est couchée. Putain. La jeune femme, derrière les soupirs et le bruit des baisers, entend la porte claquer. Et Jessie aussi. Brusquement, elle se relève.

C'est qui ?!

Eh merde... ! Shane se relève, la bouche entrouverte, sans sa chemise - eh merde ! - mais s'échappe de l'appartement. Elle entend les bruits rapides des pas dans les longs escaliers.

Kenzo !!!

Hurle-t-elle pour qu'il s'arrête. Elle a froid, elle est gelée, là, les seins à l'air... Pfff... Elle s'arrête après avoir dévaler quelques mètres d'escaliers. Ultime tentative :

Kenzo !

Puis elle entend des râlements venant de Jessie mais elle n'en a rien à foutre.

Même s'il a mal au crâne, à la gorge, que ses yeux veulent pas s'ouvrir entièrement, que sa notion de l'équilibre laisse à désirer, Kenzo avait préféré se casser. C'était finalement trop dur de la revoir. Toute seule, d'abord, alors l'écouter se taper une autre gonzesse, c'était pire, bien sûr. Mais dans sa fuite, au milieu de ces escaliers qui semblaient jamais finir, Kenzo l'avait entendu l'appeler. Son claquage de porte avait apparemment eut l'effet souhaité. Une fois, très fort, puis deux. Faible, Kenzo soupire, tire sur sa cigarette et fait le chemin inverse, jusqu'à retrouver Shane dans les escaliers, à moitié nue.

Quoi ?!

Demande Kenzo une première fois en fronçant les sourcils.

Quoi ?

Il monte les dernières marches qui les séparent, l'interrogeant violemment du regard. Puis il prend la parole, nerveux.

Tu sais quoi Shane, t'avais raison tout à l'heure : tu m'a jamais rien dû, et tu me dois rien, encore aujourd'hui.

A peine a-t-il finit sa phrase qu'on entend les râles de l'autre greluche résonner. Kenzo lève les yeux puis regarde à nouveau Shane.

Va la rejoindre. On change pas les bonnes vieilles habitudes après tout.

Puis il recommence à descendre, tirant sur sa clope. Mais quelque chose le retient, un fatal attachement à la jeune femme qui l'empêche de partir comme ça. Il remonte à nouveau quelques marches, balance sa cigarette au hasard et retire son tee-shirt pourri, qu'il lance ensuite à Shane.

Mets ça. Ca se fait pas de rester comme ça pour une fille.

Il redescend encore, pour de bon.

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Kenzo lui répond. Shane déglutit, elle a l'impression qu'un étau se resserre autour de sa gorge. Elle a envie de pleurer, et son regard est si intense envers elle qu'elle en a les larmes aux yeux. C'est tellement dur, tellement difficile, ce qu'il dit, par la suite. Elle suit son regard lorsqu'il le porte plus haut, sans doute parce qu'il a entendu Jessie râler. Elle n'a aucune envie de la rejoindre, malgré ce que lui dit Kenzo ! Elle n'en a pas la moindre envie, non, Shane ne sait même pas ce qu'elle veut vraiment. Lorsque Kenzo lui balance son tee-shirt, elle a le coeur brisé. Elle l'entend se casser en deux, et les dégâts viennent la couper de l'intérieur. Shane se met à pleurer. Et elle le suit, en mettant son tee-shirt, malgré qu'il sente la transpiration, l'alcool et la nicotine ; elle trouve un coin de son odeur et elle est rassurée.

Elle le suit toujours, même dehors. Il est torse nu.

Dit enfin l'androgyne qui n'avait rien dit jusque là. Elle arrive à sa hauteur, et son bras frôle le sien. Shane a envie qu'il la prenne dans ses bras mais elle n'a pas envie de réclamer ça, pas maintenant, pas comme ça.

Annonce-t-elle en reprenant la marche.

Kenzo avait crut entendre des pas derrière lui, mais il ne s'était pas retourné. Il faisait le dur, le petit. Ce n'est qu'une fois dehors, alors que le vent l'avait saisi et que le froid lui avait foutu une chair de poule dont il se rappellerai toute sa vie que Shane avait prit la parole, confirmant qu'elle le suivait. Kenzo s'arrêta pour se retourner et la regarder. C'était tellement bizarre entre eux, et il adorait ça. Il la laissa passer devant alors qu'elle lançait sa proposition, puis il la suivit lentement, toujours sans rien dire, les mains enfoncées dans ses poches, à fixer la fille devant lui. Il avait encore peur qu'elle ait froid en tee-shirt, mais ne fit pas de remarques la dessus.

Je suis déjà malade.

Kenzo avait ce côté bougon dans la voix. Bougon-gentil, choqué par ses propres paroles dans l'escalier. La fixant toujours marcher devant lui, si frêle, il eut un autre soupir et se rapprocha d'elle. Il ne savait même pas quoi faire, mais la simple idée que Shane puisse avoir froid l'emmerdait profondément. C'était con, bête, et déplacé par rapport à ce qu'il venait de lui dire, mais il regrettait de n'avoir même pas un pull à lui donner. Il se colla un peu à elle pour lui filer le peu de chaleur qui lui restait et toujours sans rien dire, l'obligea à tourner dans la rue ou se trouvait son appartement.

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Shane ne fit aucune remarque sur la remarque très psychologique et déprimante de Kenzo. Malade, physiquement ? Malade, mentalement ? Shane hésitait, et se disait que c'était peut-être les deux. Après tout, elle n'était pas assez intelligente pour plancher là-dessus. Elle ne captait quasimment rien en psychologie, et tu parles pour la philosophie ! Elle n'était bonne qu'à baiser des filles et les charmer grâce à son physique et à sa façon d'être. Mais elle n'est pas très intelligente. Shane ne comprenait pas grand chose, et peut-être qu'elle se confortait dans cet abîme d'ignorance, de bêtise, aussi. Elle n'est pas conne en soi, mais elle n'avait pas beaucoup de culture et de savoir à partager. C'était parfois handicapant et gênant. Et c'était aussi l'une des nombreuses raisons de pourquoi elle ne s'attachait pas, pourquoi elle n'aimait pas : elle n'a rien à donner, à apprendre, à transmettre.
Elle est useless.

Puis ils atteignent l'appartement de Kenz'. Elle réfléchit.

Demande-t-elle comme une enfant, en veillant à ne pas trop s'éloigner de lui.

Une fois devant la porte de l'immeuble, Kenzo agite ses doigts dans ses poches jusqu'à entendre le bruit des clés dans celle de droite. Les sortant, et s'apprêtant à ouvrir la grande porte, le jeune homme écoute les questions de Shane. Il la regarde un peu puis reporte son attention sur ses clés.

Oui c'est toujours le même... Avec trois fois plus de merde entassée.

Ouvrant finalement la porte, c'est à son tour de laisser passer Shane en première alors qu'il continue de lui répondre.

Et non, May est dans son propre appartement, avec Andjel. Et Shrek.

*Et ça vaut mieux*

pense-t-il en imaginant le petit garçon se perdre dans le bordel qu'est l'appartement de Kenzo.
Une fois entré à son tour, il referme lourdement la porte et se dirige machinalement vers les escaliers. Encore des escaliers. Mais c'est plus fort que lui, il se retourne vers Shane en lui tendant une main.

Et y a toujours pas d'ascenseur. Mais j'peux te porter si tu veux.

Il sourit amèrement à sa propre phrase et hoche doucement la tête, rien que pour l'encourager à venir le rejoindre.

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Shane sourit. Puis hoche la tête d'un air entendu, ne voyant pas ce qu'elle peut ajouter. Elle relève cependant les yeux sur Kenzo et murmure, comme si c'était un terrible secret :

Depuis sa fuite, elle n'avait pas non plus donné de nouvelles à May. Logique. Elle aimerait savoir comment elle va, ce qu'elle vit depuis la mort de Gabrielle, et tout, et tout... Si elle a trouvé quelqu'un, si elle habite toujours avec cette connasse d'Ashley. Sûrement pas, aux dires de Kenzo. Elle fait une moue quand elle constate à son tour qu'il n'y a pas d'ascenseur et fait un geste vif de la tête. Négatif.

Et puis voilà, elle commence à marcher. A manger les escaliers deux à deux, vraiment pressée de poser son cul et autre quelque part. Shane est épuisée, et pas que physiquement - bien sûr, bien sûr...

Kenzo scotche un moment à la question de Shane. Surement les restes de vodka et un peu de surprise : il aurait parié que la jeune femme avait déjà cherché à revoir May, les sachant très amies. Au bout de cinq petites secondes, il cligne des yeux alors que la porte se referme et hausse les sourcils en remuant sa masse noire et humide de cheveux avec une main.

Ouais... ouais si tu veux.

Et la terrible ascension ensuite. Shane qui décline sa proposition, la lumière qui s'éteind toute les deux minutes, quel putain de calvaire. Presque arrivé, Kenzo n'en peut déjà plus, usé par la nicotine et le mal de coeur. Adossé contre le mur, il jure et continue, essoufflé. Peu de temps après, le voilà devant sa porte, suivit de Shane, à chercher la bonne clé en massacrant l'interrupteur qui refuse d'allumer la lumière. La porte s'ouvre enfin, dans un roulement de tambour imaginaire, sur Ca. Un truc plein d'feuilles de papier et de boites de pizza vides, qui sent la nicotine et le gel douche. Kenzo ne s'attarde pas ici et trace tout de suite à sa chambre, en levant un doigt pour s'adresser à Shane sans se retourner.

Tu n'as pas l'droit de dire que je suis bordélique.

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Ce bâtiment, on dirait le Titanic. C'est un peu blasée que Shane monte les escaliers, et un peu apeurée aussi. C'est trop glauque. La jeune femme a l'impression que ça va s'écrouler à tout moment. Et quand elle entre dans l'appartement de Kenzo, elle ne peut s'empêcher d'être rassurée par l'ambiance plus "chaleureuse" qui traîne. C'est bien mieux de retrouver des clopes écrasées, des boîtes de pizzas, des feuilles de papier et une odeur masculine qu'une colocataire qui veut que vous la sautiez toute la nuit... Ehm... Non pas que Shane préfère l'appart' dégueu' d'un mec et qu'elle se lasse de la gent féminine, mais disons qu'après un aussi long voyage, elle n'est pas d'humeur. Ni d'envie. Non, elle est crevée, et on l'a complètement déchiré émotionnellement parlant. Shane rigole à la remarque de Kenz' et le suit.

A peine entré dans sa chambre, Kenzo s'écroule face contre couette sur son lit et ne bouge plus, arrête de respirer, et écoute les pas de Shane se rapprocher, encore. A la question de la jeune femme, Kenzo lève un peu la tête, retrouvant de l'air. C'est vrai, il avait zappé le détails. La même scène se serait passée il y a encore quelques mois, il se serait retourné pour regarder Shane, aurait prit une pose charmeuse et aurait tapoté vicieusement la place à côté de lui pour lui signaler qu'elle pouvait dormir avec lui. Mais là... ça serait vraiment pas cool. A cette pensée, Kenzo replonge sa figure dans sa couette puis roule un peu sur le côté pour se lever définitivement du lit.

Vas-y prend mon lit.

Il fouille dans les placards à la recherche d'un duvet, surement un truc qui devait dater du collège quand il partait faire des voyages scolaires bidons, et avant de quitter la pièce regarde Shane encore un peu, elle a l'air si triste.

T'as besoin de quelque chose ?

Il se gratte l'arrière du crâne.

Si t'as besoin de quelque chose, je suis dans l'salon.

Kenzo finit par faire une de ses grimace désolée mêlée à un sourire gênée, parce qu'il aimerait bien lui faire au moins un bisou sur la joue pour lui dire bonne nuit, mais il n'en fait rien, et va s'installer dans la pièce d'à côté.

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Shane le regarde mourir sur son lit et fait une moue embêtée quand il lui dit de prendre son lit... Ouais mais... Bon... Tant pis. La jeune androgyne le regarde se lever - il est beau - et prendre un truc machin bidule pour dormir. Elle l'observe tout comme il l'observe. Observation. Shane finit par lui admettre un sourire avant d'acquiescer quand il propose son aide, enfin, si elle veut quelque chose. Là elle veut juste dormir... Puis il s'en va et elle ajoute prestement :

Puis elle se couche dans son lit et savoure son odeur. Shane n'aurait jamais cru qu'elle tomberait amoureuse d'un garçon. Elle ne pensait pas ça possible. Et ça l'a déçu d'elle-même, elle se détestait après, elle se reniait. Mais c'est arrivé et pendant des années, elle a fui ses sentiments.
Et elle les fuit toujours.

Shane a sommeil mais ne parvient pas à dormir. A peine une demi-heure plus tard, épuisée et en plus elle a froid (alors elle s'est enroulée dans la couverture de Kenzo), elle se dirige vers la pièce à côté, voit son guy et va se poser à côté de lui, sans le déranger. Elle a besoin d'une présence pour dormir maintenant. Et encore mieux quand c'est la sienne...

Et Kenzo avait quitté la pièce, presque penaud, en se retournant pour ne lui faire qu'un autre sourire alors que Shane lui avait souhaité bonne nuit. Un mélange de fatigue, d'alcool et de mélancolie, le tout transformant Kenzo en une étrange et surprenante contradiction. Une fois dans le sombre salon, il avait balancé son duvet sur le canapé et s'était attaqué à une autre cigarette, accoudé à sa fenêtre. Il s'était concentré pour ne penser à rien d'autre que la fumée grise qui disparaissait dans la nuit, et pourtant la petite présence qu'il y avait dans sa chambre monopolisait inlassablement son attention.

Il se coucha ensuite. L'enfer du canapé commença. Il se tourna, se retourna, mit une jambe en l'air, posa un bras sur son visage. Sur le ventre, sur le dos, à l'affût de la position idéale pour dormir. Qu'il trouva un peu, à un moment. Mais il sentit qu'on venait le rejoindre. Qu'elle venait le rejoindre, en fait, silencieuse et transparente. C'est peut-être trop pour Kenzo, malgré toutes les choses qu'il aurait à lui reprocher. Bougeant un peu lui aussi, le voilà qui enroule ses grands bras tout autour de Shane et qui la serre fort contre lui. Ca lui donne l'impression que son corps se consume, se désintègre et disparait.

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Shane pensait avoir été discrète. Eh ben nan, apparemment. Tant pis. La jeune femme eut un gros frisson quand Kenzo le prit dans ses bras et ce fut une étreinte émotionnelle et douloureuse, physique et agréable. Elle eut un sourire amer, en faisant un bisou sur les bras poilus de Kenz'. Elle se sentait misérablement bien. Shane s'endormit alors sans encombre, en se stabilisant sur la respiration du jeune russe. C'était le meilleur endroit pour bien dormir. On n'y aurait jamais cru.

Alors voilà.

Kenzo s'endormit à son tour. Durant la nuit, il ne se réveilla même pas pour aller aux toilettes et au matin, quand il ouvrit les yeux, il avait à peine bougé. Shane n'était plus tout à fait contre lui mais il y avait encore son bras droit endoloris sous la jeune femme, qui la maintenait. C'est pour cette raison que Kenzo cessa tout mouvement. Il resta couché sur le dos, écrasé contre le dossier du canapé, avec ce bras sous Shane qu'il ne sentait même plus mais qu'il était hors de question de bouger. Le jeune super héros resta comme ça une heure, peut-être une heure et demi, à fixer le plafond et la fenêtre à tour de rôle. Il lutta contre l'envie de fumer et d'éternuer. Il pesta silencieusement contre une voiture qui avait klaxonné dehors et il crut trépasser en entendant ses voisins pousser la gueulante sur le palier. Kenzo ferma les yeux et soupira. Elle allait forcément se réveiller. Tout le mal qu'il se donnait à chaque fois ne pouvait s'empêcher d'être réduit à néant. C'était blasant.

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Un sommeil sans rêve, c'est pas plus mal. Shane n'aura même pas envie de pisser durant la nuit, et c'est tout bénef. La jeune femme est encore profondément endormie tandis qu'elle ignore total que Kenzo est en train de faire mission impossible pour ne pas qu'elle se réveille. Heureusement pour le petit, Shane n'a pas un sommeil léger et se réveillera juste après que les voisins aient fini d'hurler après le "chien qui a renversé la friteuse du coup on peut plus faire de frites" etc... Elle ouvrit un oeil, puis deux, puis fut acceuillie par la chaleur décente de Kenz', et fut aussi choquée de ne pas se trouver dans les draps de Jessie. Shane fit une grimace et passa une main lasse sur son visage, essayant vainement de d'émerger. Elle bailla plusieurs fois avant de se tourner pour se replacer tout contre le garçon, faisant genre elle dort encore.

Ouais, elle s'était réveillée. Ca bougeait contre lui, même si Shane n'avait prononcé aucun mots et qu'elle donnait l'impression de mettre un certain temps pour sortir du flou matinal. Kenzo lui, ferma les yeux, et soupira doucement ; Imbéciles de voisins. Ils étaient gentils pourtant mais là, non vraiment, Kenzo était très contrarié. Si contrarié qu'il fut prit d'un coup de sang et ne put s'empêcher de ne rien faire. Avec une douceur maladroite, il se redressa sur le canapé, s'écartant de Shane qui semblait râler en silence, puis tordant du cul, il se dépêcha d'aller ouvrir la porte de chez lui pour se retrouver nez à nez avec les voisins fritovores et... le chien.

C'est pas bientôt fini oui ??? Il est... Il regarda son poignet qui n'avait plus de montre. Il doit être encore super tôt espèces de putins d'hystériques égoïstes !!! Tout l'immeuble s'en fou de votre friteuse à la con et de votre mocheté de clébard hyperactif !! On sait tous qu'elle fait des frites dégueulasses cette machine !! Vos frites sont minables !! Pleines d'huile, bordel !! Alors fermez-là et foutez l'camp chez MacDo ! Connards... !

Kenzo rentra chez lui en claquant la porte. Il venait sans doute d'évacuer une colère qu'il contenait depuis plusieurs années. Il souffla fort, retrouva son sourire, s'alluma une cigarette et s'étira face à sa fenêtre, ébloui par le soleil. La journée commençait bien finalement.

Nom de Dieu c'que ça fait du bien !

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Et bam. Sans vraiment qu'elle ne s'y attende, Kenzo déguerpit vite fait du lit et ouvre la porte, et elle, elle pousse un râle intérieur, plaquant ses cheveux devant ses yeux, s'enfonçant dans leur lit de fortune, fuyant clairement la lumière du jour. Mais ce qui arrive après est bien pire : Kenzo se met à hurler comme un gue-din et ça choque Shane... Hum, OK. Elle n'entend que vaguement ce qu'il dit parce qu'il n'articule pas très bien, étranglé par une colère aussi soudaine que soudaine (...)
Toujours enfoncée dans les draps, elle l'entend s'allumer une clope et faire une remarque. Elle sourit silencieusement avant d'émerger de sa léthargie.

Mmm, café?

Demande-t-elle en réprimant un baillement.